Les exemples choisis mettent en évidence que tout ce qui est en relation avec l’attraction terrestre (la pesanteur) est perceptible : c’est un langage universel parce qu’il est corporel.

Se mettre en mouvement, par une situation de marche, une sensation de poids, c’est se doter d’une conscience incarnée du mouvement, donc du temps.

Le temps mesuré du métronome n’est pas le temps vécu, le temps du chronomètre n’est pas celui qu’on ressent.

Pour indiquer le tempo, veillez à ne pas se référer uniquement au métronome qui privilégie le chemin de la mémorisation (la mémorisation d’une régularité) au détriment de la sensation corporelle qui permet une meilleure maîtrise.

Ressenti du tempo

  • Assis sur la balançoire, on ressent le tempo
  • Soumis à la pesanteur, le tempo reste le même quelque soit l’amplitude du geste

Conseil

  • Pour maîtriser le tempo, chercher les sensations liées à la pesanteur comme celles provoquées par la balançoire

Action sur le tempo

  • Soumise à la pesanteur, l’énergie fournie détermine la vitesse du mouvement et donc du tempo
  • Par analogie, ce geste de direction s’appelle le rebond